Le droit à la déconnexion

À 27 ans, diplômé de deux masters, me voilà déjà passé par trois entreprises en cinq ans de vie active. Les deux premières années dans une entreprise e-commerce de 300 personnes à l’esprit très « start-up ». Les deux suivantes dans une PME de 30 personnes relativement « vieille école » avec un management très paternaliste. Et me voici désormais de retour dans une entreprise typée start-up du e-commerce, d’un grand groupe international cette fois-ci. 

Depuis Max Weber, on considère les protestants comme les inventeurs du capitalisme. Mais de quel capitalisme parle-t-on ? Si la pensée de Calvin ne s’oppose pas à la création de richesses, elle insiste sur la nécessaire équité de leur production et de leur redistribution.

Dans nos Églises françaises, le bénévolat semble une évidence tellement naturelle qu’on en oublie presque de l’interroger. Sans lui, tout s’arrêterait net?: cultes, formations, accueil chaleureux. Pourtant, derrière cette évidence apparente se cache un paradoxe?: nous célébrons le don généreux mais ignorons souvent le coût humain, économique et spirituel réel. Il est peut-être temps de porter un regard critique sur notre modèle de bénévolat pour mieux le valoriser et le préserver. 

La discrimination liée à l'âge empêche de nombreuses personnes de trouver un emploi. L’âge n’est pourtant pas une maladie !

Qui sont les salariés de l’Église ? Les pasteurs ? Eh bien non ! Les salariés sont les secrétaires, comptables, informaticiens, webmasters, agents d’entretien… et bien plus encore qui œuvrent au sein de l’EPUdF. Les ministres du culte ne sont pas salariés, mais nommés, reconnus par l’Église. Et bientôt, les diacres feront leur apparition dans les Églises, aux côtés, bien évidemment de tous les bénévoles. Pas facile de s’y retrouver… cet article ne vous aidera peut-être pas à y voir plus clair !

Sélection de lectures pour aller plus loin dans le dossier "Les métamorphoses du travai"