L’Évangile est plus large que ce qu’on en vit
Dans un échange de lettres, chacun livre son point de vue sur le monde, sur l’Église, sur la vitalité du christianisme au-delà des institutions et s’expose ainsi au regard de l’autre. Certes le sort des Églises chrétiennes pourrait paraître aujourd’hui morose à beaucoup, mais il existe des raisons de se réjouir, de dialoguer et de s’émerveiller. Car l’Évangile ne se limite pas à ce qu’en disent les textes et les théologies, les pratiques et les rites.
On peut regarder l’amenuisement des Églises, déplorer une transmission parfois plus soucieuse d’identité que de porter témoignage, mais aussi cultiver l’engagement et la solidarité, expérimenter et travailler sur soi, s’émerveiller devant la Création ou dans une rencontre.
Aimer le regard de l’autre
Dès lors, dans une société en quête de sens, l’Église peut porter des repères pour la vie, comme des balises qui signalent au navigateur les écueils et les roches sans jamais tracer un chenal unique. Concrets, positifs, ces points d’appui ont la capacité d’ancrer l’être humain dans son environnement et sa spiritualité.
Aimer le regard de l’autre n’est pas évident. Mais pour tracer un chemin de vérité, de changement, il faut pouvoir affronter ce regard réaliste et parfois critique, pour en écouter la légère distance qui permet à chacun de se construire. Les deux complices s’y sont essayés avec une malice toute bienveillante.
Le pasteur et l’évêque. Lettres pour faire tomber les murs, Samuel Amédro et Jean-Paul Vesco, Labor et Fides, 2023.
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