On ne mentionnera pas ici les nombreux temples ouverts, concerts et marchés de Noël, repas servis à des personnes démunies, mais des initiatives plus spécifiques. Par exemple, celle des « boîtes de Noël », concoctées par tout un chacun, parfois en famille – une belle idée qui se propage. Dans une boîte en carton décorée, on dispose un mélange de choses bonnes pour le corps, le cœur et l’esprit : des gourmandises, des produits d’hygiène ou de confort, des messages encourageants, de la lecture, bref de quoi tenir dans la rue ou l’adversité.
Pour certaines entraides, comme celle des Alpes du Sud, c’est devenu une activité importante de décembre. L’an dernier à Sanary, les boîtes étaient destinées aux personnes isolées ou précaires (photo). À Toulon, cette année, l’opération a été pensée pour les détenus du Var.

Chez les uns et les autres
Ensuite, il y a les « rencontres de l’Avent ». Parfois, ce sont des rendez-vous de préparation de la fête de Noël. Ailleurs, ce sont des moments de rencontre et d’échange. Le « plus », c’est que ça ne se passe pas dans un local paroissial, mais chez les uns et les autres. On partage un plat et un conte de Noël à Sanary, on participe aux Veillées de l’Avent dans le Luberon…
Des calendriers spirituels
Enfin, parce que les calendriers de l’Avent sont devenus « tendance » – parfois bien loin de l’original, comme ces calendriers « produits de beauté » ou « bijoux de luxe » ! -, pour rester dans le sujet, plusieurs calendriers « en ligne » ont proposé chaque jour des textes, des musiques, des images pour cheminer vers Noël… L’UEPAL et diverses Églises EPUdF en ont présentés ces dernières années. En 2022, l’Église de Corse a publié une seconde édition de son calendrier, rempli de « messages-cadeaux » émanant de la communauté.
