Politique

Depuis le mois de janvier, le monde assiste hébété aux premières déclarations du président des États-Unis d’Amérique : volonté d’annexer le Canada et le Groenland, projet de « riviera » dans la bande de Gaza après en avoir expulsé ses légitimes habitants, arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine… Et si ces décisions s’expliquaient par une démarche spirituelle ?

Le 6 décembre 2017, le président américain Donald Trump annonce le déplacement de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Cette décision, qui relève de la politique étrangère, et qui a des conséquences diplomatiques majeures, est motivée par des considérations de politique intérieure. Ce geste du président est en effet destiné à certains de ses partisans les plus radicaux, adeptes du sionisme chrétien.

Malgré la Shoah et son cortège d’horreurs, le peuple de France semble encore réticent à accepter pleinement la légitimité du judaïsme à faire partie intégrante de la nation. Les réactions au 7 octobre sont flagrantes. Il manquait une réflexion d’histoire contemporaine sur les ressorts de l’antisémitisme. Le livre d’Alexandre Bande, Pierre-Jérôme Biscarat et Rudy Reichstadt apporte une analyse édifiante.

Organisé par la CPRL (Communion protestante luthéro-réformée), ce forum se déroule les 3 et 4 décembre à Lyon au centre Valpré.