Dans un langage moderne et vivant, il éclaire les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse, les lettres aux sept Églises, par le contexte économique et cultu(r)el des villes asiates mentionnées, ainsi que par leurs nombreux renvois à l’Ancien Testament. Il aide ainsi à « décoder » les images, symboles ou allusions à première vue énigmatiques dont elles fourmillent. Ce codage – typique du genre apocalyptique – onvient à un message de résistance et de foi en la victoire du Ressuscité face aux pouvoirs et aux tentations qui menacent ses disciples. Jean encourage et avertit des communautés qu’il connaît bien contre les dangers d’assoupissement, de déviation doctrinale, de compromission avec la société ou d’hostilité violente de sa part. Pierre de Salis ne manque pas de souligner l’actualité de ses missives. Il nous les rend passionnantes à lire et à méditer. Aujourd’hui encore, par l’Esprit, le Christ parle aux Églises.
Pierre de Salis, éd. Cabédita, Bière, 2021, 95 p., 15 €

