Chanson française

À force de refuser les circuits mainstream, les Ogres de Barback et la Rue Kétanou ont, un jour ou l’autre, touché un peu tout le monde dans les festivals associatifs, les lieux alternatifs, les programmations à l’écart du show business.

Julien Clerc a toujours eu non seulement la courtoisie de la silhouette immuable et de l’immarcescible sourire, mais aussi la conviction que chanter doit enchanter, ce qu’il fait encore avec un album au titre grave, Une vie.

Sanseverino n’a jamais caché sa dette envers François Béranger : sa carrière a été lancée en 2001 par l’album Le Tango des gens, qui contenait une seule reprise, « Le Tango de l’ennui », chanson emblématique de son aîné, disparu en octobre 2003.

Les stars admirent aussi. On a donc l’habitude de les voir revenir aux sources, fouiller chez Piaf ou chez les Beatles, retourner à Elvis ou à Montand, dévoiler ce qui les a fondées, jadis. Adamo, que l’on croit bien connaître parce qu’il fêtera cette année ses soixante ans de chanson, déjoue le rite en adaptant en français des chansons qu’il admire et qui toutes ont été enregistrées après que lui-même est entré dans la carrière.

Quelle claque en entendant le chanteur Arno reprendre ses propres chansons, piano-voix.