C’est en historien que l’auteur poursuit l’étude au fil de l’histoire : le lecteur d’aujourd’hui, s’il méconnaît les indices historiques importants, ou s’il les fausse, interprète anachroniquement le monde dans lequel se crée une religion.
Par exemple, l’auteur évoque, comme facteurs essentiels, les sociétés grecque et romaine du début du christianisme qui pensent les religions en termes civiques et civils.
En appeler aux ressemblances et aux différences, à une « seule révélation divine », altérée au cours du temps et des religions, peut résumer les polémiques, expliquer les haines réciproques anciennes et récurrentes. L’auteur évoque alors un triangle théologique qui permet de nuancer les discussions et d’adopter une posture moins polémique, plus attentive aux identités de chacune des religions abrahamiques.

Retrouvez le livre sur le site de l’éditeur :
Religions d’Abraham. Histoires croisées, Guy-G. Stroumsa, Labor et Fides, 2017, 352 p., 24 €.
            
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        