Dans ce roman, l’autrice plonge et nous plonge dans le milieu culturel suédois. Un petit milieu fait d’apparats et d’apparences, souvent trompeuses. L’autrice se focalise sur une bande d’amis, et plus particulièrement sur le couple dont le mari s’apprête à recevoir le Nobel de littérature. Un prix remis en cause quand la police découvre la mort d’un photographe de renom, ami du couple, la veille de l’ouverture de son exposition, annoncée comme surprenante. L’enquête des policiers va les mener dans les années 1980 et va croiser celle que Erika conduit sur la mort étrange d’une transgenre dans ces mêmes années 1980. L’autrice s’impose vraiment comme la reine du polar suédois, et peut-être même au-delà, tant chacun de ses romans se révèle être de véritables page–turner. L’intrigue est toujours parfaitement menée, entre enquête présente et cold case rouvert. L’introduction du personnage trans est respectueuse et amène les lecteurs, lectrices à s’interroger sur un fait de plus en plus d’actualité.

            
                    