Est-ce que c’est au moins un « culte différent » ? Même pas ou alors peut-être, on verra. Il est prévu un peu plus resserré, un peu plus ramassé qu’un culte dominical. Peut-être évoluera-t-il en fonction des demandes et des attentes. Alors, pourquoi faire deux cultes ? Serions-nous trop nombreux le dimanche matin ? Non, hélas.
À force d’entendre des explications du genre « je viens en ville tous les jours de la semaine pour le travail, le samedi pour les courses, mes activités et celles des enfants, ça me pèse de venir aussi le dimanche » ou « le dimanche, c’est le jour des activités neige », nous avons dû prendre une décision : soit nous continuions à prendre ces propos pour autant d’excuses éclatées au sol, soit nous les prenions au sérieux. Nous avons choisi la seconde solution.
Pour répondre, de façon moins provocatrice, je dirai ceci : nous avons entendu, constaté, répété que le dimanche matin n’était pas le moment idéal pour proposer des activités aux personnes professionnellement actives et aux familles, mais nous savons également qu’un horaire idéal n’existe pas. Plutôt que de rester sur ce constat consterné, nous avons préféré y voir une opportunité et prendre l’initiative de proposer un horaire différent et, après avoir passé en revue les différentes possibilités (en semaine, dimanche en fin de journée), nous avons retenu le samedi « après les courses, mais avant la soirée ».
Ce culte sera proposé au moins jusqu’à l’été. Nous ferons à ce moment-là un bilan.
Lorsque vous lirez ces lignes, le premier de ces cultes, au moins, aura eu lieu, mais à l’heure où je les écris, il est à venir. Cet avenir sera-t-il concluant ? C’est une forme d’espérance…
