Le culte à 10h30 était présidé par la pasteure Ingrid Prat (Église protestante unie de Montpellier et alentours)
L’après-midi, on a entendu une allocution historique d’Alice Tacaille (musicologue, Université de Paris-Sorbonne). L’assemblée participait ensuite à une évocation musicale de Daniel Jublin (auteur, compositeur, interprète), « Des Galériens au Galiléen ».
Le message final a été donné par le pasteur Marcel Manoël.
L’assemblée du Désert 2024 a fait toute leur place aux cantiques, ceux d’ hier et d’autres d’aujourd’hui, sans oublier les psaumes. Suivant les mots de l’apôtre : « Exhortez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes, des cantiques inspirés… » (Colossiens 3.16).
Il y a trois siècles, en 1724, s’éteignait à Genève Bénédict Pictet, célèbre théologien incarnant l’orthodoxie calviniste éclairée, soutien des huguenots persécutés. C’est aussi lui qui a bousculé le monopole du Psautier de Genève – les 150 Psaumes de David mis en vers français par Marot et Bèze- dans le culte réformé. À partir de 1705, il a ouvert le psautier à des cantiques de son cru, inspirés de l’Évangile, à l’instar des chorals luthériens. De Genève, les cantiques ont gagné plus tard le Désert : le nouveau psautier publié en 1768 « pour les protestants de France », contient à la suite des psaumes 65 cantiques, la plupart de Pictet. Depuis le XIXe siècle, sous l’impulsion des Réveils évangéliques, les cantiques ont pris la place principale dans le chant d’assemblée des protestants francophones, avec de nouvelles mélodies, venues des fonds luthérien, morave, méthodiste, baptiste, ou inspirées de courants musicaux plus actuels.
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Le Psautier français, les 150 psaumes de la Réforme
