
Les quatre co-présidents de la célébration ont d’abord pris place devant l’autel : Mgr Ulrich (archevêque de Paris, membre du Conseil des Églises chrétiennes en France et Cecef), Mgr Dimitrios (président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et membre du Cecef), Mgr Blanchet (évêque catholique de Créteil), le pasteur Krieger (président de la Fédération protestante de France et Cecef), Mgr Khatchatryan (Église apostolique arménienne).
Après un mot d’accueil de Mgr Laurent Ulrich, différents participants ont proclamé dans différentes langues, les uns après les autres, à la suite du P. Serge Sollogoub : « Le Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité. » Deux jeunes de la Maison d’Unité ont participé à cette proclamation. Puis l’Évangile a été proclamé en quatre séquences par le diacre Frédéric de Maack : les pèlerins d’Emmaüs (Luc 24.13-35). Chaque séquence était poursuivie par des prédications de Mgr Anba Marc, évêque copte orthodoxe (l’accueil de Jésus) ; du pasteur Vincent Miéville, de l’Église évangélique (l’interprétation des Écritures); de Mgr Matthieu Rougé, évêque catholique de Nanterre (l’eucharistie); Mgr Joseph Pop, métropolite orthodoxe roumain (l’envoi).
À la suite de ces lectures, la proclamation de la foi de Nicée s’est réalisée en quatre parties sous forme d’interpellations baptismales : le Père (Mgr Khatchatryan), le Fils (Mgr Blanchet), le Saint-Esprit (pasteur Krieger), l’Église et le baptême (Mgr Dimitrios).
Les intentions de prière ont ensuite été proclamées pour l’unité des chrétiens (pasteur Erwann Cloarec, Cnef), la paix dans le monde (pasteur Samuel Amedro, EPUdF), la paix dans la société civile française (inspecteur ecclésiastique Laza Nomenjanahary, EPUdF), la connaissance réciproque des chrétiens (frère Wojtek, Taizé), une action caritative commune (pasteure Maria Olofsdotter Bråkenhielm, SK), un témoignage rendu en commun (de la part d’un lecteur orthodoxe), les chrétiens persécutés dans le monde (Andrew Norman, évêque anglican).
Enfin, le rite de l’eau nous a rappelé notre baptême qui nous fait plonger dans la mort du Christ et ressusciter avec lui pour la vie éternelle : les choristes orthodoxes, les jeunes de la Maison d’Unité et les ministres et laïcs présents dans le chœur sont remontés dans la nef et les allées latérales pour asperger les fidèles.
Cette année, saluons le caractère exceptionnel d’une célébration de Pâques à une date commune grâce à la concordance des calendriers julien et grégorien. Le pape François et le patriarche œcuménique Bartholomée avaient exprimé le souhait de rendre permanente cette célébration commune. Nous l’appelons de nos vœux ! Cette large représentation de responsables ecclésiaux de haut niveau mérite d’être saluée même si elle reste encore très masculine. Si elle ne remplace pas nos démarches personnelles œcuméniques qui font l’expérience de l’altérité, espérons qu’elles leur permettent à présent de s’appuyer sur un socle commun, stable et non négociable.
Afin de visualiser les vidéos il est nécessaire d’accepter les cookies de type analytics
            
                    