retraitée, ont lu un texte de F. Vargas
sur l’écologie,prophétique@C. Jacon
Il y a ceux qui voient le verre à moitié vide et d’autres à moitié plein. À la fin de cette journée d’Église intitulée « Église et Écologie – L’Église se met au vert », j’étais tentée de voir le verre à moitié vide en raison de la faible participation des paroissiens. Mais en pensant à ceux et celles qui ont lancé le label Église verte et en voyant la carte de France se couvrir de plus en plus de logos montrant l’engagement Église verte, j’ai pensé pourquoi pas nous, même si nous sommes peu. L’Histoire nous enseigne que souvent tout commence par la prise de conscience d’un homme ou d’une femme ou d’un petit groupe.
Des petits pas
Ce dimanche 28 avril, la prédication d’Elisabeth Brinkman sur l’importance du sabbat nous invitait à réfléchir à ce commandement de Dieu au peuple pas encore entré en terre promise. Le sabbat pour nous protéger de vouloir tout posséder, accumuler sans limites. Une invitation à la croissance spirituelle et à la décroissance matérielle. Une prédication illustrée par les bouquets de fleurs et les graines que nous avons semées dans des petits pots en terre à emporter chez nous. Un rappel de l’importance de la nature, de la beauté de la création voulue bonne par Dieu. Après un repas partagé où l’abondance soulignait pour les présents la joie du partage, l’après-midi s’est déroulé en deux temps. Premier temps vision d’un diaporama sur un rappel historique de la prise de conscience de l’urgence écologique agrémenté de deux extraits de vidéo : l’expérience de Jean-Claude Mensch, maire de Ungersheim, qui a entrainé son Conseil municipal vers une transition écologique. Un témoignage honnête qui soulignait l’importance de tenter différentes expériences, d’en faire le bilan et d’avancer à petits pas. L’expression « petits pas » revenait aussi dans la vidéo sur le lancement du label Église verte. Effectivement, il ne s’agit pas de vouloir tout révolutionner, mais plutôt de se convertir à un autre mode de vie. Une conversion à la fois spirituelle et à la fois matérielle. Et pour être vraiment dans le réel le label Église verte propose un éco diagnostic qui prend en compte toutes les dimensions de la foi et de la vie d’Église. Alors pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Trois personnes sont partantes. N’hésitez pas à les rejoindre.
