Communautés

La Communion de Caulmont met en lien des chrétiens de différentes églises autour d’un appel : « Vivre au cœur de l’évangile, dans la communion fraternelle, le défi de la prière, le risque de l’accueil, le pari de l’unité, l’urgence du partage et du soin de la création. »

Le repas de paroisse peut constituer une traduction horizontale de toutes les dimensions spirituelles prêchées le dimanche et les jours ordinaires. Quintessences de savoir-faire, joyaux de partage, débordements de créativité, expressions de la fraternité…

Depuis 20 ans, je vis l’expérience du jeûne. Jeûnes complets longs, jeûnes de ramadan, jeûnes intermittents hebdomadaires… Qu’est-ce qui fait qu’un jour je me suis mise à jeûner ? Et que je continue ?

Un observateur aguerri décèlera chez moi le caractère d’un gourmand gourmet. Mais est-ce que mon assiette est conciliable avec le changement climatique ?

À qui demanderait où se retrouvaient les premiers chrétiens pour leurs célébrations, un lecteur des évangiles et des épîtres pourrait répondre sans hésiter : à table, dans les maisons.

La première image d’Épinal qui colle aux protestants, lorsque l’on parle de repas, est celle de l’ascète qui fait carême toute l’année. Rien dans l’excès, tout dans la mesure. Mais si on y regarde de plus près, que ce soit dans la Bible ou dans la vie des communautés locales, tout se vit, tout se joue, tout se conclut autour d’un bon repas. Depuis quelques années, de nouveaux modes de consommation alimentaire se font jour et ainsi le jeûne et la responsabilité écologique font leur entrée dans les repas. Tour d’horizon du protestant à table…

Au xIxe siècle, des communautés « priantes » ont vu le jour dans le monde protestant. Communautés ou fraternités de prière regroupant des personnes éloignées géographiquement, ces lieux et groupes attirent et intéressent.