Jean Tartier ©DR
Après des études à Strasbourg, Jean Tartier a passé deux années au Congo Brazzaville, avec Erica son épouse, de 1967 à 1969. À son retour, il est nommé animateur jeunesse dans l’inspection luthérienne de Montbéliard. En 1974, il est au service de la paroisse de la Vallée du Rupt. Puis en 1977, il est élu inspecteur ecclésiastique et exerce cette fonction pendant quinze années, jusqu’en 1992.
Il prend alors la responsabilité du service des relations œcuméniques de la Fédération protestante de France. En 1997, il en devient le président. Il démissionne deux ans plus tard et se met au service de l’Église luthérienne d’Alsace-Lorraine, à Strasbourg dans la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune. Il est aussi responsable du service des relations œcuméniques des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine.
En 2002, il revient au Pays de Montbéliard pour servir la paroisse de Seloncourt. Il impulse alors la création du Conseil des Églises chrétiennes de Franche-Comté. Il poursuit son engagement au sein du prestigieux Groupe des Dombes (une quarantaine de théologiens qui portent le dialogue œcuménique) qu’il co-préside de 2001 à 2014. Il préside par ailleurs le Conseil exécutif de l’Église évangélique luthérienne de France et prend sa retraite à Seloncourt. Il est impliqué à l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) dont il anime la commission théologique.
Nous rendons grâce pour ce serviteur de premier plan, connu pour son humilité, tout en étant exigeant et persévérant sur le chemin de la paix et de la réconciliation. « Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu. » (Mt. 5, 9)
