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C’était le 451 dans Psaumes et cantiques, le recueil suisse, mais une version catholique sans doute : « Tends l’oreille, Seigneur, réponds-moi, sauve ton serviteur qui compte sur toi ! » En fait, il s’agit de quelques versets du psaume 86, notamment les versets 1 et 2 pour le refrain ci-dessous :
Prière pour David
Éternel, tends l’oreille, réponds-moi !
Car je suis malheureux et pauvre.
Garde mon âme, car je suis fidèle !
Toi, mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi !
Cheminer avec un texte
Avec un mien gentil collègue, nous avions repris ce psaume, grâce à ce souvenir chanté, pour une session dont je ne sais plus si elle était pour jeunes ou adultes : c’était il y a quelques années dans l’Ouest… Et notamment, nous avions organisé un moment où chacun était seul avec le texte, dans le jardin ou en forêt (il faisait frais mais beau). Et comme ce texte est une prière, c’était tout à fait approprié pour se tourner vers le Seigneur et tenter de dialoguer avec lui !
Et me voici, moi aussi, seul avec le texte à la main – le psaume, pas le chant ; mais celui-ci continuait à me trotter dans la tête, tout en lisant celui-là. Et puis, parmi d’autres psaumes, ne s’intitule-t-il pas « Prière pour David », pour me dire que j’étais intimement concerné, moi ?
De rappel en appel
Le rappel des bontés de Dieu m’a fait prendre meilleure conscience de ce qu’en fait « je suis malheureux et pauvre », quelles que soient les apparences, quel que soit mon propre sentiment sur moi-même et sur ce qui m’arrive (quand j’oublie de me replacer devant Dieu, je trouve que je ne vis pas si mal… pauvre fou !). D’où la nécessité de m’en remettre encore plus à lui, de lui faire confiance pour ma propre vie (« mon âme », dit le psaume), de l’appeler à mon secours au lieu de me passer de lui.
Dieu me parle…
Et puis… j’ai aussi entendu que Dieu me priait lui-même avec ce psaume. Ainsi, un texte peut me parler, mais Dieu aussi peut me parler à travers lui, et me rappeler à l’ordre, me remettre à ma place ! Car tout prenait alors un autre sens, l’interpellation n’était plus la même. C’était Dieu qui me disait « Tends l’oreille, réponds-moi »… La « voix suppliante » n’était plus mienne, c’était celle du Seigneur qui me sollicitait, moi, depuis sa croix, afin que je l’écoute, que « je penche vers lui mon oreille », que je l’exauce, lui.
Appel à contributions
Au revoir « Mon verset préféré », bienvenue à l’espérance écologique…
Après plusieurs années de découverte de vos versets préférés, nous refermons cette belle page. Merci pour toutes vos contributions passées ! Nous ouvrons une nouvelle page à partir du prochain numéro, en lien avec Espérer pour le Vivant, réseau protestant de réflexion sur l’écologie. Ainsi, nous vous invitons à participer au développement liturgique autour de la thématique de la Création, de l’écologie, de la justice climatique.
Merci d’envoyer à vos rédactions vos textes liturgiques sur le sujet (prières d’intercession, louanges, confessions de foi…) dans une limite de 1 500 à 2 000 signes.
