Si la Fondation John Bost, sur les lieux de ses origines, à La Force, est déjà reconnue comme l’un des meilleurs « spots » où faire la fête… c’était encore plus clair cette année avec la célébration de ses 150 ans, sur le thème « Dansons la vie ! », avec d’inoubliables séquences de musiques et de danses.

Quand la marionnette géante invite à la danse
Sans plaisanter, donner à tous et toutes les moyens de se réjouir, et pas seulement lors de la fête annuelle, c’est une des priorités de l’institution : rien de tel que partager de la joie avec d’autres quand s’installent déprime ou fatigue, rien de tel pour réunir familles, éducateurs et résidents, pour prendre la mesure du bienfait de cette œuvre, pour repartir avec de magnifiques souvenirs…

Cérémonie des 150 ans?: responsables et résidents sur la piste de danse
Un « public » au rendez-vous
Il y eut deux cultes chaleureux dans le temple plein à craquer, tribunes comprises, portés par la prédication du nouveau président de l’Église protestante unie, Christian Baccuet, et la présence des aumôniers de la fondation, mais aussi des concerts, des animations, des défilés avec déguisements, une course de véhicules fantaisistes fabriqués par les résidents, des stands débordant des réalisations des différents « pavillons » de la Fondation : plantes, objets, bocaux… Des tablées sous les ombrages à faire pâlir d’envie Obélix… Des jardins extraordinaires à visiter… Sans oublier la prise de parole remarquée du réalisateur Nicolas Philibert.

Avant la Sainte cène du culte dominical
Le quotidien du handicap
Last but not least, la météo a joué le jeu et surtout permis à la compagnie Sketch Up de donner la première de sa nouvelle pièce, Les galaxies d’Alix, élaborée sur commande spéciale de la Fondation. Nous étaient narrées les péripéties quotidiennes d’une jeune fille en fauteuil roulant, qui se débat avec les épreuves d’un espace public souvent hostile, ses rêves d’autonomie, les cadres qu’on lui propose, la légèreté, l’accablement ou la colère, le regard des autres… le tout dans une alternance de vers en alexandrins et de moments chantés et gestués. « Je m’y suis bien retrouvée ! », a lancé une spectatrice qui pourtant ne se déplace pas en fauteuil roulant, mais souffre d’une maladie psychique.
À la Fondation John Bost, la qualité des éducateurs et autres membres du personnel n’est plus à mentionner. Cet anniversaire, ce sont 150 ans d’innovation, de reconnaissance publique, de spécialisation, avec des établissements qui ouvrent leurs portes aux quatre coins de l’Hexagone.

Une scène des Galaxies d’Alix
