Les habitants de la vallée de Freissinières, dans les Hautes-Alpes, ont adhéré très tôt (fin du XIIIe siècle) aux valeurs évangélistes du mouvement vaudois, « Les Pauvres de Lyon », qui se répand alors dans les hautes vallées des Alpes du sud. Ils furent continuellement persécutés par l’Inquisition mais leur détermination et l’isolement de leur vallée, notamment au village de Dormillouse, leur permirent de survivre en autonomie jusqu’à leur rapprochement avec l’église calviniste en 1532.
Le pasteur genevois, Félix Neff, choisit d’exercer son ministère dans cette paroisse défavorisée et il y provoqua un profond réveil de la foi à partir de 1823.
Dès les années 1830, l’œuvre de Félix Neff fut reconnue par les protestants qui furent nombreux à suivre l’élan qu’il avait impulsé. Dormillouse devint le symbole de la résistance et du Réveil.
Mais à la fin du XIXe siècle, les conditions de vie économiques s’étant considérablement détériorées, les habitants de Dormillouse se trouvent contraints à l’exil. Ils vont tout faire pour émigrer collectivement afin de pouvoir continuer à vivre leur foi commune, à honorer la mémoire de leurs ancêtres et à s’entraider dans l’adversité.
Cette exposition présente les conditions de vie dans ce village à la fin du XIXe siècle et raconte cet exil en Algérie où ils vont fonder trois villages : Les trois Marabouts en 1881, Guiard Aïn Tolba en 1890 et Tenezera en 1921.
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Tous les jours de 15h à 18h.
Conférence de Philippe Massé le 21 juillet à 17h.
Le temple est situé place de la Halle, à Mens en Isère.
