Je ne sais pas quel effet vous font ces respectables vieilles dames, mais moi je les trouve bien affaiblies…. Un élixir de jouvence ne leur serait-il pas utile ?
L’Église universelle… nous la trouvons chez nous parmi les chrétiens plus ou moins différents qui fréquentent nos paroisses en venant d’autres cultures ou d’autres pays. Ou dans les échanges ou jumelages avec d’autres Églises. Ou dans les actions menées en commun avec d’autres confessions : lectures bibliques, conférences, diaconie… Les occasions de rencontres se sont multipliées ces dernières années et cela explique peut-être que nous regardons avec une certaine condescendance ces vieilles dames que, comme nos vieilles tantes, nous rencontrons une fois par an pour leur souhaiter une bonne santé. Ces semaines ressemblent de plus en plus à des marronniers (vous savez ces événements récurrents et prévisibles qui reviennent régulièrement dans la presse, « avec des sujets souvent simplistes » précise le dictionnaire). J’ai peur que ces marronniers-là ressemblent à celui de la photo, un bonzaï que je cultive depuis les années 80 et qui ne grandit pas. Vous savez, les années 1980 qui ont suivi l’élan donné par le concile Vatican II… Coincé dans un petit pot, sans beaucoup ni de bonne terre, ni d’eau, il se maintient gentiment. Chaque année, mon bonzaï fait de nouvelles petites feuilles vertes. Que se passerait-il si j’essayais de le remettre en pleine terre ? Grandirait-il ? Et pour nos rendez-vous annuels où trouver de l’engrais ? Lire les livres du groupe des Dombes, groupe œcuménique francophone bien connu, en particulier le dernier « Pour la catholicité des Églises » ; se rappeler qu’« universel » se dit « catholique » en grec (sans confondre avec « catholique romain », qualificatif d’une Église particulière) ; et arroser abondamment de prières : « l’unité, quand Tu la voudras, comme Tu la Voudras ». Bonne année !

