Ce dernier terme interroge sur le visage qu’offre aujourd’hui l’Amérique. Pays protestant, ou encore façonné par le protestantisme… certes. En tout cas, des combinaisons entre les sphères politique et religieuse – différentes de celles que nous connaissons – y ont fleuri et ne cessent d’évoluer, et il faut s’y intéresser. Mais certaines, « fondamentalistes », ne peuvent aboutir qu’à la folie, à l’aliénation du politique autant que du religieux !
Folle et criminelle, elle l’est, cette inversion du bien et du mal que l’on peut faire à autrui, telle qu’elle est pratiquée par le trio du moment : le faux ado hilare, son papa gâté-grincheux, et la marionnette glaciale qui leur donne la réplique. Quel tragique grand-guignol…
Par ce mauvais temps, et pour revenir à d’authentiques vocations, il nous faut donc rechercher et reformuler nos fondamentaux pas fondamentalistes : écrivons-les, prononçons-les, faisons vivre une folie d’une autre trempe, une folie sincèrement évangélique !
Sommaire d’Échanges, nº513 avril 2025
