Liturgie pour un Noël en famille

Petite liturgie pour vivre un temps de Noël médité et chanté…

Cantique

 

Voici Noël

 

  1. Voici Noël, ô douce nuit !
    L’étoile est là qui nous conduit.
    Allons donc tous avec les Mages
    Porter à Jésus nos hommages,
    Car l’Enfant nous est né,
    Le Fils nous est donné !
  2. Voici Noël, oh ! quel beau jour !
    Jésus est né ! Quel grand amour !
    C’est pour nous qu’il vient sur la terre,
    Qu’il prend sur lui notre misère.
    Un Sauveur nous est né,
    Le Fils nous est donné !
  3. Voici Noël, ah ! d’un seul cœur
    Joignons nos voix au divin chœur
    Qui proclame au ciel les louanges
    De Celui qu’annoncent les anges !
    Oui, l’Enfant nous est né,
    Le Fils nous est donné !
  4. Voici Noël, ne craignons pas,
    Car Dieu nous dit : « Paix ici-bas,
    Bienveillance envers tous les hommes ! ».
    Pour nous aussi, tels que nous sommes,
    Un Sauveur nous est né,
    Le Fils nous est donné !

 

 

Prière

 

Seigneur, nous voici réunis en ce jour, pour nous réjouir, te célébrer et passer un temps mis à part en famille, entre grands et petits, pour que la lumière de ta naissance emplisse les yeux de ceux qui sont présents ici, une lumière de joie, de fraternité et de paix. Apprends-nous à accepter cette lumière, cette chaleur réconfortante pour que nous puissions à notre tour la partager, la transmettre à ceux qui sont dans la peine, la haine, le rejet, pour que leurs yeux brillent enfin et que l’étoile des mages les conduise dans ton amour.

 

Merci, Seigneur, de nous réunir, petits et grands ! Amen

 

 

 

Texte biblique – Matthieu 2.1-12

 

Des savants guidés par l’étoile
© NRR

1 Après la naissance de Jésus, à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem 2 et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus nous prosterner devant lui. 3 À cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il rassembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple pour leur demander où devait naître le Christ.

 

5 Ils lui dirent : À Bethléem de Judée, car voici ce qui a été écrit par l’entremise du prophète :

 

6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante dans l’assemblée des gouverneurs de Juda ; car de toi sortira un dirigeant qui fera paître Israël, mon peuple.

 

7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. 8 Puis il les envoya à Bethléem en disant : Allez prendre des informations précises sur l’enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que moi aussi je vienne me prosterner devant lui.

 

9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Or l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au-dessus du lieu où était l’enfant, elle s’arrêta. 10 À la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, virent l’enfant avec Marie, sa mère, et tombèrent à ses pieds pour se prosterner devant lui ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 12 Puis, divinement avertis en rêve de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

 

 

Méditation

 

Les mages, ces savants, dans leurs lointaines contrées, n’avaient rien demandé… Ils étaient des passionnés du ciel, des amoureux des constellations… Ils les connaissaient par cœur. Pourtant un jour, une étoile leur est apparue, on pourrait même dire, leur a parlé ! Non, ils n’avaient rien demandé ! Pourtant, Dieu les a interpellés et ils se sont mis en route. Ils n’ont pas réfléchi : ils ont vu une étoile, ils ont reconnu un signe, ils sont partis vers Jérusalem. Ils ont suivi l’étoile, ils ont suivi la lumière, une lumière nouvelle, une lumière différente.

 

Vous voyez, il y a ceux qui ne demandent rien et qui reçoivent un signe, il y a ceux qui demandent et qui ont l’impression de ne jamais recevoir… Il y a ceux qui attendent un roi, un puissant guerrier… et il y a Dieu qui fait naître son fils dans une étable !

 

Oui, Dieu est imprévisible… ou en tout cas, notre logique n’a rien à voir avec sa pensée… nos anticipations, nos prévisions sont déjouées devant la surdose d’amour qu’il a à nous communiquer.

 

Et lorsque nous saisissons une infime partie de son amour, nous pouvons être très égoïstes et le garder pour nous, par peur de le perdre, peut-être.

 

Comme l’amour de papa ou de maman qu’on a du mal à partager parfois… pourtant on sait qu’ils sont capables d’aimer autant tous leurs enfants.

 

Qu’ont fait les mages ? Nous n’en savons rien… mis à part qu’ils ne sont pas retournés voir Hérode qui voulait faire mourir l’enfant nouveau-né. Ont-ils propagé autour d’eux la nouvelle qu’ils ont reçue ? Nous ne le savons pas.

 

Nous savons que les bergers sont partis en glorifiant Dieu à pleine voix… eux ont certainement dû témoigner de ce qu’ils avaient vécu cette nuit-là !

 

Oui, ce n’est pas facile de partager… pourtant, cette petite étoile, cette petite lumière, nous sommes appelés non seulement à ne pas la laisser s’éteindre, mais également à la propager autour de nous, parce qu’elle nous parle d’amour, de paix et de joie !

 

 

Cantique

 

Il est né le divin enfant

 

Refrain
Il est né, le divin enfant !
Jouez, hautbois, résonnez musettes !
Il est né, le divin enfant !
Chantons tous son avènement !

 

 

  1. Depuis plus de quatre mille ans
    Nous le promettaient les prophètes,
    Depuis plus de quatre mille ans,
    Nous attendions cet heureux temps. Refr.
  2. Qu’il est beau ce divin enfant !
    Sa beauté, sa grâce est parfaite,
    Qu’il est beau ce divin enfant !
    Qu’il est doux ! Ah ! qu’il est charmant ! Refr.
  3. Une étable est son logement,
    Un peu de paille sa couchette,
    Une étable est son logement,
    Pour un Dieu, quel abaissement ! Refr.
  4. Il veut nos cœurs, il les attend ;
    Il vient en faire la conquête.
    Il veut nos cœurs, il les attend :
    Qu’ils soient à lui dès ce moment. Refr.

 

 

Bénédiction

 

Le Seigneur nous bénit, ça c’est sûr, il dit du bien pour nous, sur nous… il nous veut du bien… soyons-en bien sûrs !

 

Et si chacun donnait un mot de bénédiction à celui qui se trouve à côté, son fils, sa sœur, son grand-père… : Papy, tu es aimé de Dieu ! Mon petit Gabin, sache que Dieu est près de toi, tout le temps !…

 

Soyez bénis !

 

 

 

 

 

 

 

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