Qui ouvre le temple ? Qui nettoie les salles paroissiales ? Qui fait les oreillettes ? Qui préparent le repas de fête de paroisse ? Qui prêche ce dimanche ? Qui nettoie le jardin du temple ? Qui organise le nouveau cycle de conférence ? Qui va au synode ? Qui distribue le journal de paroisse ? Qui s’occupe des chroniques du journal régional ? Des questions comme celles-ci, nous pourrions en remplir des pleines pages.
Lorsqu’on s’engage dans son Église et plus encore au conseil presbytéral, on est sur tous les fronts. Alors, je vous l’accorde, cet engagement on ne la fait pour nous, un peu pour les autres mais surtout pour Lui, là-haut… Mais, quand même, je ne suis qu’un gentil humain et je n’ai pas de pouvoir surnaturel, alors quand vient l’été, laissez-moi souffler !
Je veux profiter de ce temps pour me reposer, faire autre chose que de m’engager pour l’Église. Retrouver ma famille, mes amis, me lever tard et me coucher tard (ou tôt), je veux juste changer mon rythme quotidien et prendre un grand souffle d’air.
Comme ça, mes vacances sont assez centrées autour de mon nombril et de mon confort et pourtant… je n’abandonne pas mes engagements, j’ai besoin d’une interruption, d’un temps de pause pour me ressourcer, me regonfler, respirer. C’est grâce à ce temps à part dans mon année que je peux à nouveau m’engager pour une année supplémentaire et répondre avec joie aux questions qui vont se présenter tout au long de l’année. Finalement je ne culpabilise pas de rompre, un temps, avec mes actions bénévoles, mes engagements : même Dieu s’est reposé !
Comme Dieu, je vais prendre ce temps de vacances. Mais à la rentrée de septembre, soyez sûrs d’une chose, je serai prêt à m’engager à nouveau à son service et au service de son Église. Je serai ressourcé de tout ce que j’aurai vécu… Enfin !
