
Bonjour Daniel. En quelques mots, peux-tu te présenter ?
Je suis Daniel Cremer, j’ai 33 ans et vis à Bourg-en-Bresse avec ma famille ; j’aime nager, courir, faire du ski de randonnée, jouer de la guitare, me balader en forêt avec ma fille d’un an et mon épouse. Je suis tombé dans la marmite de l’Église protestante unie dès ma naissance au Chambon-sur-Lignon puis dans les différentes communautés où nous avons vécu. J’ai toujours essayé d’y trouver ma place en contribuant à la vie de la paroisse de différentes manières. Mon épouse est catholique, nous vivons l’altérité de nos convictions comme un véritable ferment pour se tourner vers Dieu, détachés des dogmes de nos traditions. Nous sommes particulièrement attachés à la communauté de Taizé dont la sobriété et les lignes mélodiques des chants sont des havres apaisants.
Professionnellement, j’ai travaillé plusieurs années dans le domaine de l’environnement, principalement au niveau institutionnel autour de la prévention et de la gestion des déchets du BTP. Puis, un premier tournant post-Covid s’est écrit pendant près de trois ans avec la communauté de Simon de Cyrène à Marseille où j’ai été responsable d’une maison partagée avec des personnes en situation de handicap cérébrolésées et des personnes valides accompagnantes partageant une vie commune. Le second tournant fut à l’automne 2023 lorsque le Conseil national de l’Église protestante unie m’a appelé pour le poste de chargé de mission projets jeunesse.
D’où te vient cet engagement auprès de la jeunesse ?
Je crois que cela me vient de l’envie de donner humblement ce que j’ai pu recevoir étant jeune et qui constitue pour moi des pierres angulaires. En relisant mon parcours, je peux dire que les rencontres de jeunes ont jalonné ma vie, que ce soit avec l’Église, à Taizé ou le scoutisme (EEUdF). En se focalisant sur les quatre précédentes éditions du Grand Kiff, je constate différentes résonances avec mon engagement actuel. En 2009 à Lyon, je suis adolescent et, avec notre groupe de jeunes, jumelé avec des jeunes du Canada, nous participons au premier Grand Kiff. En 2013 à Grenoble, je témoigne de mon expérience en service civique envoyé par le Defap et partage que l’on peut oser s’engager pour et avec les autres. En 2016 à Saint-Malo, je coordonne le « jeu des 100 témoins » en mettant en pratique mes ressources d’animateur et de directeur de séjour et mes compétences en gestion de projet. En 2021 à Albi, je suis acteur de la co-construction du projet global et le concrétise jusqu’à son terme avec le comité de pilotage et en lien avec les EEUdF par lesquels je suis mandaté.
En quoi consiste ton poste exactement ?
C’est une mission au service de la jeunesse de l’Église en lien étroit avec Christine Mielke, secrétaire nationale à l’animation des réseaux jeunesse. La mission principale concerne le pilotage global du projet Grand Kiff, appeler et animer le comité de pilotage, accompagner et coordonner la trentaine d’équipes bénévoles, salariées et professionnelles qui préparent l’événement, mobiliser et informer les acteurs jeunesse, être en lien avec les partenaires, œuvres et mouvement pouvant concourir à l’organisation de l’événement. En complément, je travaille avec le service immobilier de l’EPUdF pour réfléchir à la pérennisation d’un lieu d’accueil de groupes et d’événements en lien avec la Fondation John-Bost.
Équipe nationale d’animation de l’Église protestante unie de France
Le Grand Kiff, un évènement éco-responsable pour les 14-20 ans
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