Dossier : Aider son proche au quotidien

Rencontrer, écouter, partager : c’est l’espérance qui nous met en marche vers les autres lors de nos visites auprès des personnes et qui permet de découvrir plus ou moins tardivement lors de cette épreuve, leur fragilité et leur finitude.

Le lien du sang est celui qui définit votre place dans une famille et dans une généalogie. Mais doit-on forcément lui être redevable ? Si ce lien entraîne majoritairement des relations de dépendance entre personne valide et personne invalide, ce n’est pas toujours le cas.

Jonathan Lafont, responsable d’une association de sports et loisirs adaptés, est en contact permanent avec des parents aidants. Il témoigne.

Le proche aidant peut n’avoir aucun lien de sang avec la personne aidée. Ainsi, les liens peuvent se créer au sein des Églises locales, dans les communautés. Les visites, assurées par les pasteurs ou des visiteurs, peuvent prendre une tout autre dimension lorsqu’elles deviennent hebdomadaires et pratiques.

Les personnes dépendantes et leur accompagnement devient une préoccupation de notre société. L’État et ses services tentent de mettre en place des actions pour soutenir le proche aidant familial qui consacre sa vie au service de son proche. 

Le 6 octobre est la date de la Journée nationale des aidants. Cette notion, si elle est connue, a beaucoup évolué. De la demoiselle de la famille qui s’occupait de ses vieux parents à la notion d’aidant, il aura fallu du temps pour mettre en lumière ces personnes qui modifient leur vie pour s’occuper de leurs proches. Aujourd’hui l’aidant a un statut reconnu et l’État met en place à la fois des aides financières (pas toujours suffisantes) mais aussi un accompagnement pour aider l’aidant à reprendre son souffle (pour éviter les burn out). Un enfant handicapé, une personne âgée dépendante, un malade d’Alzheimer, les dépendances sont nombreuses et n’ont pas toutes le même degré, chaque famille étant un cas unique et particulier. Voici un dossier pour comprendre mais aussi pour rendre hommage à tous ses engagés du quotidien.

Soutenir un proche qui n’est plus autonome dans sa vie quotidienne n’est pas forcément aisé. Consacrer un temps de sa vie à cette tâche relève parfois plus de la décision d’urgence que de la vocation, même s’il existe des aides.