Morgane Giffard

Elle est aussi catéchète à Nantes et évoque une prise de conscience progressive.

À 29 ans, mes convictions écologiques se sont construites depuis mon enfance, puis au cours de mes études et de mon travail d’ingénieure. Passionnée par la production d’énergie, qui facilite grandement nos vies, j’ai compris que l’enjeu était fortement politisé et que j’aspirais à une énergie locale et renouvelable. J’ai pu rejoindre un constructeur éolien allemand, où j’ai été beaucoup influencée par mes collègues : prendre le vélo, limiter les aliments transformés, avoir un compost (même d’intérieur), éviter le suremballage, limiter l’avion, etc.

 

(© DR)

 

 

 

Plus jeune, j’étais déjà dans la sobriété de la consommation ou la réutilisation des papiers cadeaux. Mais sans exemple autour de moi, ni aide reçue, je n’aurais jamais pensé parcourir les 11 km de mon domicile au bureau à vélo – avec assistance électrique car il vente à Nantes ! Je n’aurais pas non plus pensé à acheter d’occasion plutôt que neuf, à offrir des activités plutôt que des objets.

 

 

 

La prise de conscience a évolué rapidement ces dernières années, avec le niveau de transparence demandé par les citoyens. Mesurer, connaître, chercher et informer sont essentiels. Attention aux fausses informations et aux messages émotionnels plutôt que scientifiques, qui sont faciles à trouver entre le « greenwashing » (procédé de marketing visant une image de responsabilité écologique, trompeuse) et les réseaux sociaux. Je me laisse parfois piéger à force de me mettre trop de pression. L’idéal est d’être dans l’écologie plaisir, en étant conscient de ses impacts, mais aussi indulgent avec soi-même et les autres.

 

 

 

 

 

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